Quels sont les principes du traitement endoscopique par G-POEM ?

L’objectif du traitement endoscopique de la gastroparésie par Gastric Per Oral Endoscopic Myotomy est d’inciser le muscle pylorique pour faciliter le passage des aliments de l’estomac dans le duodénum.

La technique est identique à la POEM (Per Oral Endoscopic Myotomy) mais la topographie diffère.  Avec un gastroscope, on crée un espace, ou un tunnel sous muqueux, dans l’épaisseur de la paroi gastrique,  en partant de l’antre gastrique jusqu’au niveau du pylore pour le disséquer.

La G POEM se déroule en plusieurs étapes :

1. Injection sous muqueuse : en premier lieu, l’injection sous muqueuse de macromolécules, permet de décoller la muqueuse gastrique et de créer un espace sous muqueux,
2. Incision de la muqueuse : la muqueuse gastrique est incisée sur 2 cm, grâce à un couteau de dissection (dual  kniffe), pour créer un accès à l’espace sous muqueux,  puis le gastroscope est introduit dans l’espace sous muqueux,
3. Tunnelisation de la paroi gastrique : la dissection dans cet espace sous muqueux (en mode swift coag ou spray coag) permet d’accéder au pylore en créant un tunnel,
4. Myotomie du pylore : la pyloro-myotomie (section du pylore) s’effectue sur 2 cm,
5. Fermeture de l’incision muqueuse gastrique : en fin de procédure l’incision dans l’estomac est refermée avec des clips.
Il est important de noter que cette intervention est réalisée dans les mêmes conditions qu’une gastroscopie diagnostique, mais le patient est intubé ( intubation oro-trachéale).

Traitement par endoscopie de la gastroparésie

Quelle est l’efficacité de la POP ou G-POEM ?

Les études réalisées depuis 2013 ont démontré une amélioration symptomatique significative pour environ 70% des patients, et une amélioration ou une normalisation de la vidange gastrique dans plus de la moitié des cas.
La gastroparésie idiopathique ou post-chirurgicale connaît un taux de réussite plus élevé après G-POEM (70-80%) par rapport aux patients atteints de gastroparésie diabétique.

Des études récentes ont comparé la POP ou G-POEM à la neurostimulation gastrique et la pyloromyotomie chirugicale.
La G-POEM est supérieure en efficacité et a une plus faible morbidité.
Une méta-analyse récente incluant 11 études, a montré un succès clinique de 75%, et 80% des patients avaient une amélioration de la scintigraphie gastrique.
Au final ce traitement est efficace avec une faible morbidité (peu de complication).

Comment se déroule une G-POEM ?

Avant l’hospitalisation :
La G-POEM est réalisée sous anesthésie générale, avec intubation orotrachéale. Cette intervention nécessite une consultation pré-anesthésique. Les traitements doivent être arrêtés ou continués conformément aux recommandations de l’anesthésiste. Le patient doit être à jeun, au moins 6 heures avant l’intervention.
Une alimentation liquide est nécessaire pendant 48 heures avant l’intervention.

Pendant hospitalisation :

Avant la gastroscopie le jour de l’intervention :

A son arrivée à l’hôpital, on vérifie l’identité du patient et son inscription au bloc d’endoscopie. Le patient se change pour se mettre en blouse et attends dans une chambre avant de passer au bloc. Puis on transfère le patient dans la salle de bloc d’endoscopie à pieds ou en brancard. A nouveau des questions sur son identité sont posées au patient par l’infirmière d’endoscopie.  L’anesthésiste ou l’infirmière anesthésiste prépare ensuite l’anesthésie :

  • Pose d’une voie veineuse périphérique dans le bras (un peu comme une prise de sang),
  • Monitoring (surveillance) cardio respiratoire : saturomètre au doigt, ECG sur la poitrine et tensiomètre au bras,
  • L’anesthésiste injecte le produit anesthésiant (propofol et autres anesthésiants) et le patient s’endort en 30 secondes.
  • Intubation orotrachéale
  • Mise en place d’un « cale dent ».

Pendant la G-POEM ou POP:

Le gastroscope est introduit dans sa bouche jusque dans l’estomac. L’injection de CO2, avec l’endoscope, permet de déplisser les parois de l’estomac afin de voir précisément toute la superficie de la muqueuse gastrique.

Puis la procédure peut débuter : Injection, incision, tunnelisation, myotomie puis fermeture de l’incision. La technique est identique à la POEM.  Pendant l’intervention, l’inspection  et la coagulation de tous les vaisseaux visibles diminuent le risque d’hémorragie. La durée de l’intervention est en moyenne de 45 mn.

Apres la G-POEM ou POP :

Le patient est transféré en salle de réveil. Dès que son état de vigilance est revenu à la normale (30 mn), le patient est transféré dans sa chambre. . Une collation liquide est servie le soir même. Le lendemain il peut remanger normalement et rentre à son domicile

Entre chaque patient, et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et l’ensemble des accessoires utilisés (aiguille d’injection, couteau de dissection, pince de coagulation ) est à usage unique.

Apres l’hospitalisation

La G-POEM ou POP est réalisée en hospitalisation conventionnelle, coutre ( 48H).Le lendemain, le patient rentre à la maison et peut manger le plus souvent normalement. Un saignement digestif retardé peut survenir 10 jours après l’intervention.

Pendant hospitalisation :

Avant la gastroscopie le jour de l’intervention :

A son arrivée à l’hôpital, on vérifie l’identité du patient et l’inscription au bloc d’endoscopie.
Le patient se change pour se mettre en blouse et attends dans une chambre avant de passer au bloc.

Puis on transfère le patient dans la salle de bloc d’endoscopie à pieds ou en brancard.
A nouveau des questions sur l’identitovigilance sont posées au patient par l’infirmière d’endoscopie.  L’anesthésiste ou l’infirmière anesthésiste prépare ensuite l’anesthésie :

  • Pose d’une voie veineuse périphérique dans le bras (un peu comme une prise de sang),
  • Monitoring (surveillance) cardio respiratoire : saturomètre au doigt, ECG sur la poitrine et tensiomètre au bras,
  • L’anesthésiste injecte le produit anesthésiant (propofol et autres anesthésiants) et le patient s’endort en 30 secondes.
  • Intubation orotrachéale
  • Mise en place d’un « cale dent ».

 

Pendant la G-POEM ou POP:

Le gastroscope est introduit dans sa bouche jusque dans l’estomac. L’injection de CO2, avec l’endoscope, permet de déplisser les parois de l’estomac afin de voir précisément toute la superficie de la muqueuse gastrique.

Puis la procédure peut débuter : Injection, incision, tunélisation, mytomie puis fermeture de l’incision. Pendant l’intervention, l’inspection  et la coagulation de tous les vaisseaux visibles diminuent le risque d’hémorragie. La durée de l’intervention est en moyenne de 45 mn.

 

Apres la G-POEM ou POP :

Le patient est transféré en salle de réveil, il se réveille rapidement. Dès que son état de vigilance est revenu à la normale (30 mn), le patient est transféré dans sa chambre. . Une collation liquide est servie le soir même. Le lendemain il peut remanger normalement et rentre à son domicile

Entre chaque patient, et suivant la réglementation en vigueur, l'endoscope est désinfecté et l'ensemble des accessoires utilisés (aiguille d’injection, couteau de dissection, pince de coagulation ) est à usage unique. Ces procédures font référence pour prévenir d'éventuelles transmissions d'infections.

 

Apres l’hospitalisation

La G-POEM ou POP est réalisée en hospitalisation conventionnelle, coutre ( 48H).Le lendemain, le patient rentre à la maison et peut manger le plus souvent normalement. Un saignement digestif retardé peut survenir 10 jours après l’intervention.

Quels sont les effets secondaires de la POP ou G-POEM ?

Dans la mesure où les préconisations avant de passer l’examen ont bien été respectées, les complications liées à la G-POEM sont rares, il est néanmoins important de les connaitre :

• Effets secondaires liées à la gastroscopie : troubles de la déglutition transitoires et un enrouement, ballonnements temporaires (liés à l’air insufflé dans l’estomac au cours de l’examen), infections, troubles cardio-vasculaires et respiratoires.
• Les saignements sont rares et ne nécessitent pas, le plus souvent, de prise en charge spécifique.
• Les perforations sont extrêmement rares, une gestion endoscopique est le plus souvent suffisante.
Dans certains cas exceptionnels, le patient peut nécessiter un traitement chirurgical.
• L’ulcère gastrique est la complication la plus fréquente, un traitement antiacide (IPP) est le plus souvent suffisant.
Dans la majorité des cas, ces complications sont traitées médicalement, le recours à une chirurgie est exceptionnel.